AS - J6 - Safari/ Eswatini

Photos (brutes)https://photos.app.goo.gl/bH3tgPPL2cUCjJoG9

La journée safari se présente sous les meilleurs hospices puisque dès le matin devant notre lodge, nous croisons trois nyalas (de grosses antilopes). 

La récolte d’ananas bat son plein, faite uniquement par les femmes zulu, puisque dans la tradition zulu, l’homme ne travaille pas…. Ils ont tout compris… Mes héros… Au loin, comme on est lundi, les écoliers lèvent les couleurs du pays.

Si j’avais un peu peur pour le safari à la réserve Hluhluwe-umfolozi (à prononcer avec une patate chaude dans la bouche) d’un truc par trop organisé et balisé..Je vais me rendre rapidement compte que nous allons juste vivre un moment magique… Les quatre jeeps attendent le groupe et se dispersent rapidement dans la nature…

On verra tant de buffles, d’ éléphants, de rhinocéros des Big five, de girafes, de zèbres, d'impalas et de phacochères que cela en devient presque banal… “Ho, un troupeau d’éléphants…” “encore ? Pffffff….”

Plus sérieusement, instant suspendu où nous côtoyons de si près les animaux sauvages que plus près, cela serait sur nos genoux… On survit à l’attaque d’un éléphant (ils sont gentils ? Moouiche….), enfin, surtout la voiture qui se trouve devant nous à ce moment là. On pourrait presque voir la couleur des yeux de l’acarien qui se trouve sur la tête de la mouche qui tourne autour de l’éléphant. Si un buffle nous montre ses petits attributs, un éléphanteau de quelques jours en forme a clairement deux trompes… Les girafes se font désirer, mais on finit par les voir. De toutes les façons, on en verra plus près dans un autre safari.

C’est tout content et tout satisfait que l'on prend le chemin de la nourriture mais version nautique sur le lac Pomgolo. Un bateau un peu old school nous attend et pendant le repas, nous pourrons normalement apercevoir des hypopotames… je croyais que le guide rigolait mais non… c’est bien des lasagnes d’impala que l’on nous sert… c’est bon, très bon même et vu le nombre d’impalas que l’on voit un peu partout, on peut comprendre que cela finit dans notre assiette, aussi mignon que c’est…. Comme d’habitude, la bière fraîche coûte une bouchée de pain et constitue un agréable apéro.

Effectivement, à la fin du repas, on est servi… les hypopotames s'ébrouent dans l’eau, apparaissent, disparaissent, se battent… spectacle grand format quii hélas ne rend rien en photo… au loin, quelques girafes nous toisent (enfin, on va dire que, car vu comme elles sont loin, pas sûr qu’elles nous voient). Rapidement, on devient des champions du repérage d’hippopo: un héron ? Paf ! Un hippopo… Un héron ? Paf ! Paf ! Ha ? Un croco… bon, tant pis pour le héron.

Mais il est déjà l’heure de quitter l’Afrique du Sud… pour 24h puisque nous rentrons en Swaziland/Eswatini (avec deux tampons sur le passeport). Le poste frontière que nous devons traverser à pied sous une chaleur accablante me semble bien disproportionné, mais bon…. Il faudra que je me renseigne sur les relations entre les deux pays (NB indice : le Swaziland accepte la monnaie sud africaine, mais pas l’inverse).

Il nous faut à présent deux heures de bus pour rejoindre l’hôtel.. pas parce que c'est loin, non ! Mais parce que tous les 2km, il faut chasser les troupeaux de vaches devant le bus… et comme plus un troupeau est grand, plus son propriétaire est riche et puissant, on rigole pas avec cela. D’énormes usines-raffineries nous rappellent malgré tout que la première richesse du pays vient de la canne à sucre. Ouf, les américains ont eu la bonne idée de faire un distillerie pour le rhum ! Plus on roule, et plus on s’éloigne des villes européanisées pour rentrer dans une forme d’Afrique qui m’est plus familière. Les maisons faîtes de bric et de broc (à défaut de briques), les enfants qui vont chercher l’eau à pied, les infrastructures inexistantes (même si cas rare, dans ce royaume, les soins sont gratuits). Dommage, on apprend que le 19/04, c'était l’anniversaire du roi, avec jour chômé de festivités.

https://photos.app.goo.gl/bH3tgPPL2cUCjJoG9